La Commission européenne a implicitement mis en garde vendredi l'Allemagne, soupçonnée d'avoir privilégié ses intérêts nationaux dans le dossier Opel, tandis que la Belgique, où une usine semble devoir être fermée, a ouvertement critiqué Berlin.
"Toute décision prise et toute aide financière potentielle des autorités publiques doit être totalement compatible avec les règles de l'UE", a déclaré le porte-parole de la Commission, Johannes Laitenberger. Bruxelles a déjà rappelé ce principe à plusieurs reprises dans le passé car la Belgique, notamment, redoute d'être sacrifiée au profit des sites allemands d'Opel, qui bénéficieraient d'un traitement préférentiel du fait des promesses d'aides publiques de Berlin.
Ce scénario semble se concrétiser après le choix annoncé jeudi de l'équipementier canadien Magna pour reprendre Opel: l'Allemagne semble avoir obtenu le maintien de toutes ses usines, mais la fermeture du site belge d'Anvers est annoncée. "Il faut éviter que des mesures protectionnistes viennent sauvegarder l'activité dans un pays et la détruire dans l'autre", a déploré vendredi le ministre belge des Finances, Didier Reynders. "Le respect des règles (européennes) et l'interdiction de toute forme de protectionnisme potentiel constituent la seule voie permettant de garantir un avenir durable pour l'ensemble d'Opel en Europe", a aussi jugé le Premier ministre belge Hermann Van Rompuy.
Son prédécesseur Guy Verhofstadt, qui dirige aujourd'hui le groupe politique des libéraux au Parlement européen, a réclamé une enquête de Bruxelles. "Ce qui risque de se passer constitue, dans tous les cas, la preuve qu'en l'absence d'approche européenne, les petits pays payent les pots cassés", a-t-il déclaré.
Plusieurs réunions avaient déjà été organisées à Bruxelles pour "coordonner" l'action des pays européens concernés dans le dossier Opel, sans déboucher sur un quelconque résultat concret. Chaque capitale semblant continuer à jouer sa partition nationale. "En termes de politique européenne coordonnée et de solidarité entre pays européens, j'ai déjà vu beaucoup mieux", a encore dénoncé vendredi la ministre belge de l'Emploi Joëlle Milquet.
L'usine Opel d'Anvers comptait il y a quelques années 13 000 salariés, ils n'étaient plus que 2 600 fin 2008... En ajoutant les emplois indirects, la fédération technologique Agoria a estimé qu'en cas de fermeture 4 000 à 5 000 personnes pourraient perdre leur travail.
"Toute décision prise et toute aide financière potentielle des autorités publiques doit être totalement compatible avec les règles de l'UE", a déclaré le porte-parole de la Commission, Johannes Laitenberger. Bruxelles a déjà rappelé ce principe à plusieurs reprises dans le passé car la Belgique, notamment, redoute d'être sacrifiée au profit des sites allemands d'Opel, qui bénéficieraient d'un traitement préférentiel du fait des promesses d'aides publiques de Berlin.
Ce scénario semble se concrétiser après le choix annoncé jeudi de l'équipementier canadien Magna pour reprendre Opel: l'Allemagne semble avoir obtenu le maintien de toutes ses usines, mais la fermeture du site belge d'Anvers est annoncée. "Il faut éviter que des mesures protectionnistes viennent sauvegarder l'activité dans un pays et la détruire dans l'autre", a déploré vendredi le ministre belge des Finances, Didier Reynders. "Le respect des règles (européennes) et l'interdiction de toute forme de protectionnisme potentiel constituent la seule voie permettant de garantir un avenir durable pour l'ensemble d'Opel en Europe", a aussi jugé le Premier ministre belge Hermann Van Rompuy.
Son prédécesseur Guy Verhofstadt, qui dirige aujourd'hui le groupe politique des libéraux au Parlement européen, a réclamé une enquête de Bruxelles. "Ce qui risque de se passer constitue, dans tous les cas, la preuve qu'en l'absence d'approche européenne, les petits pays payent les pots cassés", a-t-il déclaré.
Plusieurs réunions avaient déjà été organisées à Bruxelles pour "coordonner" l'action des pays européens concernés dans le dossier Opel, sans déboucher sur un quelconque résultat concret. Chaque capitale semblant continuer à jouer sa partition nationale. "En termes de politique européenne coordonnée et de solidarité entre pays européens, j'ai déjà vu beaucoup mieux", a encore dénoncé vendredi la ministre belge de l'Emploi Joëlle Milquet.
L'usine Opel d'Anvers comptait il y a quelques années 13 000 salariés, ils n'étaient plus que 2 600 fin 2008... En ajoutant les emplois indirects, la fédération technologique Agoria a estimé qu'en cas de fermeture 4 000 à 5 000 personnes pourraient perdre leur travail.
Source: AFP
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