Une étude de la VAB montre que les voitures Diesel ne seraient pas toujours aussi rentables qu'on le crois. Surtout pour le conducteur citadin.
En tenant compte de différents critères comme le coût d'achat, les primes éco accordées, la consommation réelle, le coût des entretiens, les taxes et assurances et le coût du risque, l'étude de la VAB a démontré que l'essence se révèle souvent plus intéressante: près de la moitié des conducteurs ayant opté pour le Diesel auraient dû choisir un moteur essence. Ce sont surtout ceux roulant moins de 15 000 km ou moins de 20 000 km par an sur des trajets courts. Des acheteurs sans doute séduit par le marketing écologique de ces modèles. Rappelons quand même que, si le Diesel paraît si écologique, il diffuse tout de même plus de NOx et de particules fines qu'un bloc essence... Ce qui a un impact plus important sur l'environnement. Un petit point qu'il faudrait rappeler à tous, et surtout aux décideurs politiques qui choisissent d'appliquer un système comme le bonus-malus, complètement à coté de la plaque... C'est le cas en Belgique (Région wallone) ou en France notament.
À titre indicatif, voici les résultats obtenus par quelques modèles selon l'étude VAB pour un usager roulant 15 000 km par an. Au prix actuel où le gazole est environ 0,30 euro moins cher que l'essence.
Pour la VAB, une Toyota Avensis 1.6 essence a un prix de revient au km 0,46 euro contre 0,53 euro pour le 2.0 D-4D. Pour la Toyota iQ, le prix de revient est le même entre un moteur essence 1.33 et un Diesel 1.4 D-4D: 0,34 euro. Pour la Renault Scenic, le moteur 1.4 Tce roulant au sans plomb affiche un coût kilomètre de 0,51 euro contre 0,54 euro pour le 1.9 dCi. La Peugeot 3008 a le même bilan entre le 1.6 THP essence et le 2.0 HDi: 0,55 euro. Même la VW Golf BlueMotion (0,44 euro) est moins intéressante que la 1.4 TSi (0,43 euro) !
Source: VAB
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