Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a demandé vendredi à l'alliance Renault-Nissan de participer au sauvetage du groupe automobile en difficultés Avtovaz, la menaçant dans le cas contraire d'une réduction de sa part dans le constructeur russe.
"Nous avons octroyé une première tranche de 25 milliards de roubles (570 M EUR), et avons fait en sorte de ne pas diluer leur part. Soit (Renault et Nissan) participent à l'avenir au financement de l'entreprise, soit nous allons devoir nous mettre d'accord sur la hauteur de leur part", a-t-il déclaré lors d'un conseil des ministres, cité par les agences russes.
Contacté par l'AFP, le français Renault, qui détient, depuis février 2008, 25 % d'Avtovaz, s'est abstenu de tout commentaire.
Mis à genoux par la crise économique, le premier constructeur automobile russe avait reçu fin mars un prêt du gouvernement de 25 milliards de roubles. Mais le 24 septembre, le groupe avait annoncé qu'il s'apprêtait à sacrifier 27 600 emplois sur un total de 102 000.
Vendredi, le vice-Premier ministre russe Igor Chouvalov a demandé au gouvernement de soutenir le plan prévoyant les 5 000 premiers départs d'ici à la fin de cette année. "Pour l'instant, il serait logique de soutenir les plans d'Avtovaz de réduction de 5 000 postes cette année, de préférence de personnes ayant l'âge de la retraite", a-t-il dit, dans des propos retransmis par la télévision russe.
"Nous avons octroyé une première tranche de 25 milliards de roubles (570 M EUR), et avons fait en sorte de ne pas diluer leur part. Soit (Renault et Nissan) participent à l'avenir au financement de l'entreprise, soit nous allons devoir nous mettre d'accord sur la hauteur de leur part", a-t-il déclaré lors d'un conseil des ministres, cité par les agences russes.
Contacté par l'AFP, le français Renault, qui détient, depuis février 2008, 25 % d'Avtovaz, s'est abstenu de tout commentaire.
Mis à genoux par la crise économique, le premier constructeur automobile russe avait reçu fin mars un prêt du gouvernement de 25 milliards de roubles. Mais le 24 septembre, le groupe avait annoncé qu'il s'apprêtait à sacrifier 27 600 emplois sur un total de 102 000.
Vendredi, le vice-Premier ministre russe Igor Chouvalov a demandé au gouvernement de soutenir le plan prévoyant les 5 000 premiers départs d'ici à la fin de cette année. "Pour l'instant, il serait logique de soutenir les plans d'Avtovaz de réduction de 5 000 postes cette année, de préférence de personnes ayant l'âge de la retraite", a-t-il dit, dans des propos retransmis par la télévision russe.
Source: AFP
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