On devait s'y attendre. Aprés le rebondissement dans la vente d’Opel, comme quoi General Motors a finalement décidé de conserver la marque, Berlin, qui avait tout fait pour conserver ses usines via la vente à Magna, veut voir son crédit intégralement remboursé.
Nous vous l'annoncions hier, le constructeur automobile américain GM a annoncé qu'il avait décidé de ne plus vendre sa marque allemande Opel (et britanique Vauxhall) au Canadien Magna, en raison d'un "environnement devenu plus favorable", et qu'il tenterait plutôt de la restructurer soi-même. Une décision a été prise par le conseil d'administration de General Motors à Detroit.
Pour rappel, en septembre, le comité exécutif de General Motors avait recommandé la vente de 55 % des parts d'Opel à l'équipementier Magna et à son partenaire Sberbank. L'Union Européenne avait craint une pression politique du gouvernement allemand et avait exhorté General Motors à reconsidérer la décision.
Du coté de Berlin, c'est bien évidement la décepion. "Le gouvernement regrette la décision du conseil d'administration de General Motors", a déclaré Ulrich Wilhelm, porte-parole du gouvernement allemand. Berlin, qui s'était fortement impliqué dans la tentative de rachat d'Opel, et avait désigné Magna comme son candidat favori, attend désormais de GM qu'il "renforce la performance de l'entreprise Opel" et qu'il "limite les adaptations inévitables au strict minimum". Le gouvernement souhaite également que GM "rembourse selon les conditions contractuelles les 1,5 milliards de crédit" accordés par la puissance publique pour assurer les besoins de financement temporaires d'Opel.
Hasard ou coïncidence, l'annonce de General Motors est intervenue le jour même d'une visite aux Etats-Unis de la chancelière, qui s'était personnellement engagée en faveur de la cession d'Opel à Magna.
Source: GM & RTL
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