En octobre 2006, un ingénieur, âgé de 39 ans, s'était jeté du cinquième étage du bâtiment principal du Technocentre de Renault. La cour d'appel de Versailles vient de confirmer la "faute inexcusable" de Renault dans ce dossier.
La "faute inexcusable" de Renault dans le suicide en 2006 d'un ingénieur du Technocentre à Guyancourt (France) a été confirmée jeudi par la cour d'appel de Versailles. Il s'agit du premier dossier à parvenir à ce stade de la procédure.
"La cour d'appel a dit que Renault avait nécessairement conscience du danger auquel était exposé Antonio B. au regard de sa charge de travail", a commenté Me Rachel Saada, l'avocate de la famille du salarié.
Le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Nanterre avait relevé le 17 décembre 2009 la "faute inexcusable" du constructeur au motif qu'il "aurait dû avoir conscience du danger auquel" son salarié "était exposé dans le cadre de son activité professionnelle".
L'ingénieur de 39 ans s'était jeté du cinquième étage du bâtiment principal du Technocentre, le 20 octobre 2006. Il s'agissait du premier des trois suicides en quatre mois de salariés du Technocentre, dont deux sur leur lieu de travail.
Source & crédit photo: Trends.be
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