Tuesday, July 19, 2011

7 000 tonnes de déchets sur les routes belges



Chaque année, environ 7 000 tonnes de déchets sont jetées sur les routes belges par les automobilistes de toute nationalité. Le nettoyage de ces ordures revient à 16,5 millions d’euros aux autorités compétentes, et donc finalement au contribuable via les impôts...

Une grande partie de ces déchets est balancée lors des grandes vacances. C’est la raison pour laquelle la Région wallonne a récemment lancé une campagne pour encourager la propreté sur les routes. Au programme: des affiches comportant un rappel insistant sur les sanctions encourues. Elles mettent en scène des canettes qui, jetées sur la route par un conducteur incivique, s’exclament: "Ça, tu vas le payer !"

"Le but est double, explique Laurence Zanchetta, porte-parole de la Direction des routes. Il s’agit de sensibiliser les conducteurs au respect de la propreté des routes ; et aussi de leur rappeler qu’ils enfreignent la loi, et peuvent être pénalisés."

Pénalisés, oui, mais comment ? C’est là que l’on aborde le thème des sanctions, sur lequel la campagne insiste lourdement: 50 euros d’amendes pour l’abandon d’une canette ou d’un mégot, 150 pour le dépôt d’un sac-poubelle sur la voirie. De plus dorénavant, un sac de déchets ménagers mis dans une poubelle publique sur une aire autoroutière est également interdit et sanctionné. Mais il ne sert à rien de parler de sanction si personne ne peut les appliquer: c’est pour cela que la direction des routes renvoie aux actions du ministère wallon des Travaux publics, qui a passé un décret en janvier, afin de permettre aux agents domaniaux de sanctionner directement ces infractions.

Entre janvier et juillet 2011, ils ont déjà dressé 584 procès-verbaux, dont 477 pour abandon de déchets. Ce n’est pas tout: dès septembre, Benoît Lutgen (cdH), le ministre des Travaux publics, veut que 25 nouveaux agents viennent renforcer les rangs de ceux déjà présents. Ils ne sont pour l’instant qu’une vingtaine.

"La propreté des routes est un enjeu important", explique Audré Jacquiez, porte-parole du ministre. "Elle influe énormément sur les premières impressions que touristes et investisseurs auront de notre pays."

Source: L'Avenir
Crédit photo: Wallonie

0 comments:

Post a Comment